L’asbl MAGIC est le pouvoir organisateur de MAGIC – l’Arbre à palabres, service d’actions restauratrices et éducatives (S.A.R.E.), qui travaille sous mandat du Juge de la jeunesse, du Tribunal de la jeunesse et du Parquet, section Famille-Jeunesse, dans l’arrondissement judiciaire de Bruxelles. Il prend en charge quatre missions spécifiques à l’égard de mineurs ayant commis un fait qualifié infraction.
=> MAGIC s’occupe du suivi de deux mesures de garde, de préservation et d’éducation imposées au mineur, à savoir :
1) La prestation (éducative et) d’intérêt général imposée par ordonnance provisoire à titre d’investigations (Juge de la jeunesse) ou par jugement (Tribunal de la jeunesse) ;
2) Le module de sensibilisation aux conséquences des actes accomplis et à leur impact sur les éventuelles victimes, imposé par ordonnance provisoire à titre d’investigations (Juge de la jeunesse) ou par jugement (Tribunal de la jeunesse). Ce projet s’appelle Activ’Actions.
=> L’Arbre à palabres s’occupe du suivi de deux offres restauratrices qui impliquent une démarche volontaire des parties en cause, à savoir :
1) La médiation auteur-victime initiée par le Parquet section famille-jeunesse, par le Juge de la jeunesse ou par le Tribunal de la jeunesse ;
2) La concertation restauratrice en groupe (ou C.R.G.) initiée par le Juge de la jeunesse ou le Tribunal de la jeunesse.
Pour mener à bien ces activités, le service peut compter sur une équipe de 9 personnes avec des formations diverses (assistant social, éducateur, rédacteur, assistant en psychologie, psychologue, criminologue,…). Les intervenants sociaux prennent en charge toutes les missions et travaillent en co-intervention.
Un peu d’histoire…
L’asbl MAGIC voit le jour en 1985 dans la lancée des projets initiés par les travailleurs sociaux provenant des cellules de reconversion mises en place par la Communauté française. Son objectif est de favoriser l’expression, la responsabilisation et l’autonomie de certains groupes marginalisés, par l’usage de techniques audiovisuelles. Ainsi, MAGIC signifiait Médiation, Animation, Gestion de l’Information et Communication.
En 1988, l’asbl modifie son objet social et réoriente son action en créant un service de prestations éducatives ou philanthropiques pour des mineurs, tout en gardant la même dénomination. Dans un premier temps, ce service est conventionné par la Communauté française et est compétent pour tout l’arrondissement judiciaire de Bruxelles.
En juillet 1989, il reçoit son agrément officiel portant sur l’encadrement de 75 mandats par an pour 5 équivalents temps-plein et devient membre de la Fédération des équipes mandatées en milieu ouvert (FEMMO).
En 2002, l’agrément du service est porté à 120 mandats par an, donnant droit à l’engagement d’un travailleur supplémentaire.
En 2006, le service prend en charge deux nouvelles missions : la médiation auteur-victime et la concertation restauratrice en groupe, connues sous l’appellation « offres restauratrices » (l’Arbre à palabres). Dès lors, l’agrément est porté à 187 mandats par an.
En 2014, une quatrième mission s’ajoute et est reprise sous l’intitulé module de sensibilisation aux conséquences des actes accomplis et de leur impact sur les éventuelles victimes (Activ’Actions).
Dans la foulée, les Services de Prestations Educatives et Philanthropiques (S.P.E.P.) deviennent des Services d’Actions Restauratrices et Educatives (S.A.R.E.). Par ailleurs, l’agrément connaît une modification dans son mode de calcul puisqu’il s’agit dorénavant de prendre en compte le taux de prise en charge journalier fixé à 68 mandats, toutes missions confondues.
